2. La dirofilariose

La dirofilariose

La dirofilariose cardiopulmonaire

La dirofilariose cardiopulmonaire des chiens et des chats, parfois appelée « maladie du ver du cœur »

Elle est due à des vers (nom scientifique : Dirofilaria immitis, groupe des filaires) dont les adultes vivent dans les artères pulmonaires (grosses artères partant du cœur) et même parfois dans la partie droite du cœur lui-même.

Il s’agit d’une maladie d’évolution lente mais grave, car elle peut être à l’origine d’une insuffisance cardiaque invalidante et de la mort subite des animaux.

Le cycle de vie du parasite

Les espèces les plus souvent parasitées par le ver Dirofilaria immitis sont les carnivores domestiques et sauvages, donc le chien, le chat et le furet, mais aussi le renard ou encore le loup. Le parasite peut également être transmis à d’autres mammifères, mais dans ce cas, il n’atteint pas le stade adulte et est éliminé naturellement.

La transmission du ver parasite se fait par piqûre de moustique. Les vers adultes présents dans le système circulatoire des animaux parasités donnent naissance à des larves appelées microfilaires. Les microfilaires, libérées dans la circulation sanguine, peuvent être ingérées par un moustique au moment où celui-ci pique pour se nourrir. Deux semaines plus tard, quand l’insecte piquera un nouvel animal, il sera alors susceptible de lui injecter des larves du parasite et ainsi de le contaminer à son tour.

dirofilariose

Cycle de vie de Dirofilaria immitis (d’après Anka Friedrich, licence Creative Commons).

Beaucoup d’espèces de moustiques sont susceptibles de servir de vecteurs à la dirofilariose cardiopulmonaire (dont le fameux moustique-tigre, agent de transmission du virus du chikungunya à l’Homme, présent à la Réunion, à Mayotte et au Antilles, et dans plusieurs départements de France métropolitaine.

La répartition géographique

La propagation du parasite est dépendante de nombreux facteurs environnementaux dont bien sûr la présence de nombreux moustiques. Sous nos latitudes, les régions où les risques sont les plus élevés sont l’Europe du sud (Portugal, Espagne dont les îles Canaries, sud de la France, Italie, pays des Balkans, Grèce, République tchèque, Bulgarie, Roumanie) ainsi que l’Afrique du Nord. La maladie est également très fréquente aux Antilles (Guadeloupe, Martinique), en Guyane et à la Réunion.

Attention, il est tout à fait possible que des chiens et des chats se déplaçant dans les zones à risque, lors de vacances par exemple, soient contaminés et contribuent ensuite à l’extension de l’aire de répartition du parasite. De même, le réchauffement climatique, favorable au cycle de vie des moustiques, pourrait être un facteur d’extension des zones à risque.

La maladie

Les premiers signes ne sont visibles que très longtemps après la contamination par la piqûre de moustique, plusieurs années pouvant être nécessaires à l’apparition des troubles respiratoires et cardiaques. Il apparaît d’abord une toux, accompagnée de difficultés respiratoires plus ou moins marquées. Le chien s’affaiblit et peut faire des syncopes à l’exercice. Les signes d’insuffisance cardiaque droite sont tardifs. Il s’agit d’un gonflement (œdème) de l’abdomen et des pattes.

Si l’évolution de la maladie cardiaque peut amener à terme au décès du malade, il faut savoir qu’un chien atteint de dirofilariose cardiopulmonaire peut également mourir soudainement. La présence des vers adultes dans le système sanguin peut en effet provoquer à tout moment la formation d’un caillot susceptible d’obstruer une artère ou une veine vitale. Ce risque est particulièrement augmenté au moment de la mort des vers adultes (ils survivent 5 à 7 ans chez le chien).

Le diagnostic définitif de dirofilariose cardiopulmonaire ne peut être posé qu’après avoir fait des examens complémentaires. Les principaux sont la recherche des larves ou des antigènes parasitaires dans le sang, et l’échographie, laquelle permet parfois de voir les filaires dans les gros vaisseaux sanguins ou dans le cœur.

Le traitement

Il existe des médicaments efficaces contre les vers adultes et leurs larves, mais, comme la mort des parasites adultes peut entraîner un état de choc gravissime pour le malade, le traitement doit être progressif et s’étaler sur plusieurs mois. Il se déroule en plusieurs phases, avec une utilisation séquentielle de différents produits.

Un élément essentiel permet de limiter les risques de choc chez le chien en traitement : la mise au repos absolu. Elle peut être nécessaire pendant toute la durée du traitement, et dans certains cas, il est préférable de garder l’animal en cage pendant plusieurs semaines. Ce n’est drôle pour personne, mais cela peut lui sauver la vie.

Comment protéger son chien ?

Pour ne pas en arriver là et limiter les risques de contamination, il est nécessaire de prendre un certain nombre de précautions pour protéger les chiens vivant dans une région à risque ou y voyageant :

  • en limitant les piqûres de moustiques, grâce à des produits répulsifs spécifiques, en pipettes et en collier. Demandez à votre vétérinaire de vous prescrire le produit le plus adapté à votre animal. Cependant, méfiance, la protection est limitée, et il est préférable de donner aussi un traitement médical préventif.

  • en donnant un traitement médical préventif, qui détruit les larves (transmises par les moustiques) avant qu’elles ne deviennent adultes. En pipettes ou en comprimés, ces médicaments sont à administrer selon la prescription de votre vétérinaire. Si l’animal vit en permanence en zone à risque, il est conseillé de le traiter une fois par mois de mai jusqu’à novembre. S’il s’agit d’un chien qui va en vacances dans une zone à risque, il faut le traiter tous les mois pendant son séjour, et encore une fois au retour.

 

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